La conférence des parties sur l’avenir de la Pac, organisée le 15 avril, marque le « début d’un long processus qui doit conduire à la définition de la Pac qui prendra effet après 2027 », décrit le ministère de l’agriculture, qui a souhaité « une concertation la plus large possible ».
Il s’agissait, avant tout, de « laisser les uns et les autres s’exprimer, sans préempter les solutions ni les orientations » et, dans cette optique, les tables-rondes n’ont pas abouti à des positions communes qui pourraient constituer la base de la position française.
La PAC post-2027 arrive 🇪🇺
— Annie Genevard (@AnnieGenevard) April 15, 2025
Lancement des concertations pour la future Politique Agricole Commune avec une conférence des parties qui réunit les acteurs intéressés.
Je souhaite que les grandes orientations de la France pour la prochaine PAC procède d’un dialogue approfondi entre… pic.twitter.com/0GZUtbB4Bv
Trois types d’enjeux
Les tables-rondes ont reflété « les grands types d’enjeux », explique le ministère : compétitivité des filières et souveraineté de l’agriculture européenne ; gestion des risques et des crises dans le contexte du changement climatique ; et transition des exploitations et valorisation des services écosystémiques rendus par l’agriculture.
Les débats ont en tout cas mis en avant l’importance d’une Pac définie « en commun à l’échelle de l’Union européenne et qui bénéficie d’un budget dédié, à la hauteur des ambitions poursuivies et des défis à relever », a fait savoir le ministère de l’agriculture après la rencontre, le maintien du budget se présentant à ce stade comme un combat plutôt âpre. La structuration autour de deux piliers reste plébiscitée.
Ces échanges s’inscrivent dans un cadre de réflexion plus large, alors que la Commission européenne a publié de son côté, le 19 février, sa vision pour l’agriculture.