Labellisé Agri-Ethique, le chipsier Brets garantit des prix équitables

Présentation de la labellisation Agri-Ethique de la marque bretonne Brets au salon de l'agriculture
Eleveur et producteur de pommes de terre près de Pontivy, Alexandre témoigne au salon de l'agriculture, aux côtés de Ludovic Brindejonc, directeur du label Agri-Ethique, et de Laurent Cavard, patron d'Altho, PME qui commercialise les chips Brets. (©Terre-net Média)

Pour sa quatrième participation au Salon de l’agriculture, le label français Agri-Éthique affiche avec fierté un développement lui permettant de représenter à lui seul 61 % de parts de marché sur le segment du commerce équitable. « Entre 2020 et 2024, nous avons multiplié par deux le nombre de marques labellisées, par trois le nombre de références produits ainsi que le chiffre d’affaires, et le label profite désormais à près de 1900 exploitations », a expliqué son directeur Ludovic Brindejonc.

Un développement qui se poursuit avec la labellisation de la marque de chips Brets, du groupe breton Althon, basé à Pontivy.

« La labellisation de nos chips Brets s’inscrit pleinement dans notre démarche RSE », raconte Laurent Cavard, le PDG d’Altho. Pour sa marque Brets, l’irréductible Gaulois de la chips s’approvisionne auprès de 300 producteurs de pommes de terre du Grand Ouest. Des producteurs qui, pour la plupart, sont aussi éleveurs.

Avec le label Agri-Éthique, les producteurs ont la garantie que le prix contractualisé avec le chipsier « couvrent bien les coûts de production et rémunère leur production à leur juste valeur », rappelle Ludovic Brindejonc.

Pour le chipsier breton, le label est aussi « un moyen de rassurer le consommateur. Nous voulons faire savoir que les producteurs qui nous fournissent sont bien rémunérés. On affiche même leur nom sur nos paquets », renchérit Laurent Cavard.

Depuis l’envolée de la volatilité des prix, des prix révisables tous les ans

La contractualisation d’une production comme la pomme de terre a pourtant été menée à rude épreuve avec l’envolée des prix et de la volatilité. « Chez Brets, quand les prix du marché libre se sont envolés, quelques producteurs nous ont lâché, mais c’était très marginal. »

« Avant 2021, la volatilité des prix était très acceptable », raconte Ludovic Brindejonc. Mais l’envolée des prix due à la guerre en Ukraine nous a incité à ajuster notre méthodologie. » Au lieu d’un contrat à prix fixe pour une durée minimale de trois ans, difficilement tenable quand les prix s’envolent, « les prix contractualisés sont désormais indexés sur les charges – via l’indice Ipampa – et révisables tous les ans ».

Mais le directeur d’Agri-Éthique insiste : « Avec notre label, il faut que les agriculteurs soient conscients qu’on ne les rémunère pas en fonction d’un prix de marché, mais bien en partant de leurs coûts de production, pour leur donner de la sécurité et de la visibilité à long terme. »

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