« L'agriculture vit une crise structurelle », qui demande « des solutions structurelles », a affirmé à l'AFP David Cormand, qui a passé l'après-midi porte de Versailles avec plusieurs élus de son parti (la députée de Bergerac et viticultrice Brigitte Allain ou le sénateur du Morbihan Joël Labbé).
Selon lui, il faut « une nouvelle alliance entre agriculteurs, territoires et consommateurs pour un deal gagnant-gagnant, l'objectif étant que les paysans trouvent les moyens de vivre de leur production » et qu'ils puissent « produire des aliments de qualité ». « Toute la logique industrielle productiviste », celle de l'agriculture adaptée « à la mondialisation » est « à revoir. Les agriculteurs sont prisonniers de ce système pervers. Il faut en sortir. Sinon, c'est la fin de l'agriculture », a-t-il également affirmé.
Le patron d'EELV a aussi critiqué le traité de libre-échange transatlantique (Tafta), actuellement en négociation entre l'Europe et les États-Unis, qu'il a qualifié de « grand marché mondial dérégulé, réel piège pour consommateurs, territoires et paysans. »