D’après un sondage réalisé sur Terre-net.fr du 4 au 11 janvier 2022, les exploitants seront peu nombreux cette année à faire évoluer leurs investissements à la hausse. Seuls 14,5 % envisagent une croissance de leurs investissements, dont 4,2 % qui pensent les faire évoluer en forte croissance (les résultats de ce sondage sont indicatifs, l’échantillon n’a pas été redressé).
Plus de 41 % des exploitants ne vont rien changer à ce niveau par rapport à l’année dernière, mais 44,3 % vont faire évoluer leurs investissements à la baisse, et même en forte baisse pour 23,1 % d’entre eux. Néanmoins, cette proportion est moins importante que l’année dernière : début 2021, 54,5 % des agriculteurs interrogés sur Terre-net pensaient réduire leurs investissements (32,6 forte baisse, 21,9 en baisse).
Si l’on prend en compte les intentions d’investissements exprimées en début d’année par les agriculteurs, le taux de ceux qui souhaitent réduire la voilure est finalement le moins important depuis 2018. En revanche, en ce début d'année, la proportion d'agriculteurs qui ne vont pas faire évoluer leurs investissements est la plus importante (41 %) depuis 2018.
Des agriculteurs plutôt pessimistes
Cependant, d’après le dernier baromètre réalisé par l’Ifop pour la FNSEA, la confiance des exploitants en l’avenir est loin d’être au beau fixe. Ainsi, seulement 3 exploitants sur 10 estiment que la situation actuelle de leur exploitation est bonne, 25 % la jugent mauvaise, et 46 % acceptable.
[#ObservatoireDelEmploi] 42% des #agriculteurs ne se retrouvent pas ds l’offre politique du moment.
— La FNSEA (@FNSEA) January 7, 2022
Candidats aux #Présidentielles2022, prenez la mesure de ces résultats ! Ns dévoilerons nos propositions le 11/01 à 9h lors de notre conf de presse des vœux.https://t.co/NBoFYaBVkN
Depuis mars, davantage d’exploitants anticipent une dégradation de la situation économique de leur exploitation, à savoir 34 %, soit une hausse de quatre points. 44 % restent globalement optimistes sur leur propre activité.
Enfin, 38 % ont rencontré des difficultés importantes au cours du dernier trimestre, difficultés principalement liées aux charges d’exploitation pour 60 % (+ 16 points en un an), au climat pour 56 %, (- 10 points en un an), et au poids de la réglementation pour 46 %, (+ 3 points en un an). A noter que 12 % d’exploitants envisagent de cesser leur activité dans les 12 prochains mois, davantage à cause des difficultés financières trop lourdes (39 %) qu’en raison de leur départ à la retraite (35 %).
L'année dernière, c'est principalement les aléas climatiques qui affectaient le moral des agriculteurs interrogés dans le cadre du baromètre Ifop/FNSEA.