« Sans le maintien des protections actuelles aux frontières de l’UE, la céréaliculture européenne subirait de plein fouet des distorsions parfaitement avérées », prévient l'AGPB, détaillant ensuite les différences qui conduiraient à ces distorsions.
Les soutiens publics américains, « très substantiellement supérieurs aux aides européennes lorsque les prix sont à la baisse » et les « avantages distorsifs » dont bénéficient les farmers américains en ce qui concerne les coûts de production, grâce aux réglementations plus favorables aux Etats-Unis, qui autorisent par exemple les néonicotinoïdes.
« Au regard de tous ces constats, que chacun peut faire, il est vraiment essentiel que l'UE conserve ses protections douanières », estime l'AGPB.