« Ils réclament la reconnaissance de leurs droits à sélectionner, à conserver, à utiliser, à échanger et à vendre leurs semences. Ils affirment que leurs semences sont indispensables pour nourrir l'humanité. Elles seules peuvent répondre aux défis de l'abandon des pesticides toxiques, de la protection de l'environnement et de l'adaptation au changement climatique. Seule l'agriculture paysanne refroidit la planète.
Il faut interdire les Ogm avec lesquels toute cœxistence est impossible et bannir les droits de propriété intellectuelle sur le vivant qui permettent à l'industrie de confisquer toutes les semences de la planète. Les paysans d’Ecvc demandent aux institutions européennes d'inscrire ces droits des paysans dans tous les règlements sur les semences.
Andrea Ferrante, paysan italien, a dénoncé "les brevets sur les gènes des plantes qui contaminent les semences paysannes et en font la propriété privée des multinationales".
Hanny Van Geel, paysanne hollandaise, affirme que "seule la préservation de la biodiversité garantie par le renouvellement constant des semences paysannes peut offrir aux consommateurs une nourriture de qualité et saine".
Guy Kastler, paysan français, a rappelé que "seules les semences paysannes peuvent s'adapter sans les produits chimiques à chaque terroir parce que c'est dans chaque champ qu'elles sont sélectionnées et multipliées".
Unai Aranguren, paysan basque, rappelle qu' "il ne peut pas y avoir de souveraineté alimentaire sans semences paysannes". »