Crise alimentaire et guerre en Ukraine
Initiative Farm: la France travaille à un accord avec les organisations de l'ONU

L'initiative Farm a pour objectif de limiter les conséquences de la guerre en Ukraine, l'un des "grenier à blé" du monde, sur la sécurité alimentaire (©Pixabay)
L'initiative Farm a pour objectif de limiter les conséquences de la guerre en Ukraine, l'un des "grenier à blé" du monde, sur la sécurité alimentaire (©Pixabay)

 

Impulsée par la France, en tant que pays et dans le cadre de la présidence de l’Union européenne, l’initiative Farm, qui vise à limiter les conséquences de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire mondiale, se déploie. Le 12 avril, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le ministre de l’agriculture Julien Denormandie ont rencontré, à Rome, le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM).

« La démarche aujourd’hui, ici, au siège du Pam, vise à mobiliser les organisations internationales liées à l’alimentation et l’agriculture pour accompagner l’initiative Farm », et « mobiliser des moyens afin d’enrayer ce qui risque de devenir une très grave crise alimentaire mondiale », a indiqué Jean-Yves Le Drian à l’issue de la rencontre.

Trois piliers : commercial, solidarité et production

L’initiative Farm entend agir en ce sens sur trois piliers : un pilier commercial destiné à limiter les tensions sur les marchés agricoles et à optimiser les flux et les stocks, un pilier concernant la solidarité, qui doit permettre l’arrivée d’une quantité suffisante de grains dans les pays vulnérables, à un prix acceptable, sans perturber le marché mondial, et un pilier production pour investir dans l’agriculture des pays les plus touchés.

« Nous avons rencontré aujourd’hui ces agences romaines, qui nous ont certifié de leur accord pour soutenir cette initiative française. Dans les prochaines semaines et les prochains mois, nous aurons l’obligation conjointe de finaliser ces mécanismes et de trouver les solutions pour fournir la quantité et lutter contre les prix élevés dans les pays qui en ont besoin », a expliqué Julien Denormandie.

Le calendrier doit aboutir d’ici fin juin à «  un accord de partenariat bien identifié avec l’ensemble des acteurs », ainsi qu’à l’organisation « du mécanisme de coordination » entre les trois piliers de l’initiative, a précisé Jean-Yves Le Drian.

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