Les conditions climatiques en mer Noire continuent de susciter de nombreuses inquiétudes. Une bonne partie de la Russie et de l’Ukraine enregistre en effet une montée sensible des températures, qui risque d’aggraver un peu plus les déficits hydriques des cultures des deux pays. Les dernières cartes météo annoncent toutefois des apports pluvieux plus généreux, tant en Ukraine que dans le Sud de la Russie.
En Europe de l’Ouest en revanche, les prévisions restent préoccupantes. Les pluies risquent en effet de s’intensifier à nouveau sur une large moitié Est de la France, ainsi qu’en Allemagne et au Royaume-Uni, où les excès hydriques sont encore critiques. Aux États-Unis également, la Corn Belt et les Grandes Plaines du Midwest risquent également de recevoir encore des cumuls très élevés début juin.
Ces averses pourraient notamment accentuer les risques de maladie sur les blés d’hiver et dégrader le développement des cultures de maïs. Au Canada en revanche, les pluies ont permis une amélioration des conditions de semis. Un excès notable d’humidité est tout de même rapporté dans le Manitoba.
Au Brésil, c’est à l’inverse le manque de pluies qui inquiète les producteurs de maïs actuellement, et les cartes météo n’annoncent aucune amélioration à court terme. Les semis de blé et de canola en Australie sont également ralentis par le déficit de précipitations, mais des apports rassurants sont désormais sur les cartes météo.