Le retour des pluies se confirme en France et risque de perdurer lors de la prochaine quinzaine. Ces pluies s’élargissent en outre au Royaume-Uni et à l’Allemagne et sont accompagnées de températures excessivement froides. Ces conditions devraient retarder un peu plus les premières moissons de maïs, qui accusent déjà des retards de développement notables, ainsi que les semis de blé et d’orge d’hiver. La levée des colzas est également sous surveillance dans l’Hexagone.
En mer Noire, c’est au contraire encore le manque de pluies et des températures élevées qui entravent la bonne avancée des semis de blé d’hiver, tant en Russie qu’en Ukraine. Les quelques apports annoncés à la fin du mois se révèlent en outre encore très insuffisants et trop hétérogènes pour présager d’une amélioration à court terme. Plutôt favorables jusqu’alors, les conditions de semis aux États-Unis se dégradent également en raison d’un manque de pluies annoncé à quinze jours dans l’Oklahoma et le Kansas. Les récoltes de maïs et de soja peuvent en revanche progresser à bon rythme.
Le Brésil continue également de subir un climat excessivement sec et chaud, avec des températures maximales encore annoncées au-dessus des 40 °C durant la prochaine quinzaine dans l’ensemble des zones de production du pays. Les cartes météo n’annoncent en outre pas de précipitations notables à court terme, mais des apports bénéfiques pourraient survenir début octobre. En Argentine également, le développement des cultures de blé reste pénalisé par un manque d’apport hydrique.
