La situation ressort de plus en plus critique en France, ainsi qu’en Allemagne et au Royaume-Uni. Les lourdes averses qui ont touché l’Europe de l’Ouest la semaine dernière ont en effet provoqué d’importants dégâts dans les parcelles de maïs et de tournesol en attente d’être moissonnées, tandis que le départ des semis des cultures d’hiver prend de plus en plus de retard. L’Allemagne devrait certes profiter d’un climat un peu plus doux et sec durant la fin du mois d’octobre, mais aucune amélioration n’est pour le moment annoncée en France et au Royaume-Uni.
En mer Noire en revanche, des apports bénéfiques sont finalement enregistrés, tant en Ukraine que dans les districts fédéraux russes du Sud et Central, et des pluies supplémentaires sont désormais annoncées à sept jours. L’état hydrique des sols dans une bonne partie des zones de production russes reste cependant peu optimal pour la bonne avancée des chantiers de semis de blé d’hiver. Dans le Midwest américain, ces derniers subissent de leur côté un temporaire manque de précipitations, mais l’arrivée de pluies en fin de semaine rassure déjà les farmers US.
Les moissons américaines de maïs et de soja profitent également pleinement de ce climat sec et chaud pour progresser à bon rythme. La tendance est aussi à l’amélioration au Brésil, où des apports réguliers et conséquents corrigent actuellement le lourd déficit hydrique creusé ces dernières semaines et permettent une accélération des plantations de soja. Les semis de maïs ainsi que les cultures de blé en Argentine ont également profité de pluies bénéfiques depuis le début du mois d’octobre.