Les cultures d’Europe de l’Ouest ont encore subi des cumuls de précipitations bien trop élevés depuis la mi-octobre et souffrent par conséquent encore d’un excès hydrique particulièrement critique, tant en France, qu’au Royaume-Uni et en Allemagne. Les récoltes des cultures de printemps et les semis des céréales d’hiver progressent ainsi péniblement, tandis que le développement des surfaces plantées suscite, lui aussi, des préoccupations. Les cartes météo annoncent toutefois désormais des apports plus mesurés à quinze jours.
En mer Noire, les récentes précipitations ont à l’inverse nettement amélioré les conditions hydriques des sols, notamment en Ukraine et dans le Sud de la Russie. Les déficits n’ont toutefois pas encore été comblés dans le district fédéral Central et dans la Volga et un retour du sec est désormais anticipé jusqu’à la fin du mois. Les températures douces pour la saison aident cependant à l’avancée des travaux de semis.
Les pluies annoncées dans le Midwest se sont quant à elles révélées moins généreuses qu’anticipé et les prévisions n’annoncent pas d’améliorations notables à court terme, ce qui risque d’entraver la progression des plantations de blé d’hiver restant à faire. Les récoltes de maïs et de soja ont de leur côté profité de ce climat sec et chaud pour progresser rapidement, mais ont pu perdre en potentiel, selon des retours du terrain.
L’Argentine et le Brésil profitent en revanche désormais d’apports pluvieux généreux, qui devraient perdurer ces prochaines semaines. Les conditions de semis de maïs et de soja ainsi que de développement des cultures de blé s’en trouvent sensiblement améliorées. L’Australie subit en revanche un manque d’apport pluvieux depuis plus d’un mois.