Les prévisions météo se dégradent de nouveau en Europe de l’Ouest. Les précipitations récemment enregistrées ont certes profité au développement des cultures d’hiver et à l’avancée des semis de printemps, mais les cartes météo n’annoncent désormais que des apports très limités à quinze jours. Le déficit hydrique risque en outre de se creuser rapidement compte tenu de la rapide montée des températures constatées actuellement dans l’Hexagone ainsi qu’en Allemagne et au Royaume-Uni.
En Russie, c’est à l’inverse la baisse des températures qui a pu causer quelques préoccupations ces derniers jours, mais l’épisode de froid a finalement été relativement court et mesuré. Une bonne partie des zones de production du blé d’hiver du pays, ainsi que l’ensemble de la Roumanie et de l’Ukraine subissent en revanche de nouveau un manque d’apports pluvieux, et les prévisions météo annoncent pour le moment un début de mois de mai peu favorable au bon développement des cultures.
Le Midwest américain a en revanche pu profiter de pluies bénéfiques ces derniers jours, et de nouveaux apports sont annoncés à quinze jours. La concentration et la densité de ces précipitations suscitent cependant quelques craintes outre-Atlantique. L’impact de ces averses sur l’avancée des chantiers de semis de maïs et de soja suscite également une surveillance accrue des producteurs américains. Le Brésil enregistre de son côté des précipitations favorables aux développement des cultures de maïs, tandis que les moissons en Argentine profitent d'une accalmie des pluies pour accélérer.
