Les températures restent sous surveillance en Europe de l’Ouest après la montée critique des températures déjà enregistrée la semaine passée. Le redoux risque en effet d’être de courte durée avec un nouveau coup de chaud annoncé dès cette fin de semaine et qui pourrait perdurer durant le début du mois de juillet dans une large partie de l’Hexagone. Dans le même temps, les apports pluvieux devraient rester limités et entraver le bon développement des cultures de printemps en France, comme en Allemagne ou au Royaume-Uni.
À l’inverse, ce sont des températures fraîches et des averses régulières qui apparaissent désormais sur les cartes météo en mer Noire. Ces conditions sont certes favorables à une partie des cultures ukrainiennes, mais l’impact des pluies sur la qualité des céréales d’hiver et les moissons en cours est désormais observé avec quelques préoccupations à l’est de l’Ukraine et dans une bonne partie de la Russie. Aux États-Unis en revanche, la tendance reste à l’amélioration.
Un climat plus sec et chaud devrait en effet aider à une accélération des récoltes de blé d’hiver dans le Midwest, tandis que les cultures de maïs et de soja dans la Corn Belt devraient profiter d’apports réguliers et de températures élevées, sans être critiques. Les grandes plaines canadiennes reçoivent également des apports réguliers et généreux après un printemps qui aura été marqué par un déficit hydrique particulièrement préoccupant. En Argentine, c’est au contraire l’accalmie des précipitations qui devrait aider à une meilleure avancée des semis de blé.
