Encore à contretemps, l’intensification des précipitations en France et au Royaume-Uni suscite de nombreuses inquiétudes. Ces pluies ont en effet trop tardé pour améliorer les conditions de développement des cultures de maïs et de tournesol et risquent désormais de retarder sensiblement les chantiers de récolte. Une potentiel dégradation de la qualité et des potentiels de rendements des cultures est également sous surveillance. Des apports encore réguliers mais mesurés annoncés durant le reste du mois de septembre devraient toutefois assurer de bonnes conditions de semis pour les cultures d’hiver, tant en France qu’en Allemagne.
En Ukraine, les moissons des cultures de printemps bénéficient à l’inverse de conditions favorables pour débuter sur un bon rythme, tandis qu’en Russie l’accalmie des pluies a permis une nette accélération des récoltes de blé d’hiver ces dernières semaines. L’absence de pluies sur les radars dans un contexte de déficit hydrique encore notable des sols dans le bassin mer Noire pourrait toutefois causer quelques risques durant les prochains semis. Les États-Unis reviennent quant à eux au centre des attentions après des conditions idéales qui ont accompagné l’ensemble des cycles de développement du maïs.
Une vague de froid est en effet constatée dans une bonne partie de la Corn Belt, mais ces températures devraient rester suffisamment douces pour éviter tout risque. Au Canada également, une poche de froid s’est étendue du Manitoba jusqu’à la Saskatchewan sur des cultures de printemps en fin de cycle. En Argentine et en Australie, une chute excessive des températures est aussi attendue ces prochains jours, sans non plus présenter de risque majeur sur les cultures d’hiver actuellement en développement.