Sur Euronext à la mi-journée, la tonne de blé gagnait 25 centimes à 190,50 euros la tonne sur l'échéance de novembre, ainsi que sur celle de janvier à 191 euros la tonne. Le volume d'affaires était très ralenti, avec moins de 1.800 lots échangés toutes échéances confondues.
Le maïs gagnait quant à lui 50 centimes sur l'échéance d'août à 178,50 euros la tonne, tout comme pour l'échéance de novembre à 176,50 euros la tonne.
Le marché européen évoluait dans le sillage de la bourse de Chicago, où «la prudence était le mot d'ordre avant la publication du rapport » du ministère américain de l'Agriculture, explique le cabinet Agritel dans une note.
Les cours du maïs pâtissent des «bonnes conditions climatiques observées sur la Corn Belt américaine », alors que le stock mondial de maïs pourrait encore augmenter en raison des bonnes perspectives de production américaines et de perspectives en hausse pour le Brésil, précise Agritel.
Prévisions en baisse en Mer noire et Australie
En Russie et en Ukraine, le rythme des exportations de blé commence à ralentir nettement, note le même cabinet, les deux pays arrivant au bout de leurs stocks issus de la récolte de l'an passé.
Pour l'an prochain, la récolte de blé russe pourrait être 10% moins importante que l'année précédente en raison du temps chaud et sec, rapporte Damien Vercambre d'Inter-Courtages. Mais cela permettrait tout de même à la Russie d'exporter 150 millions de tonnes de blé.
En Australie, les prévisions de récoltes de blé sont également revues en légère baisse. L'impact d'El Niño, prévu pour les prochains mois, sera crucial dans ce pays à la sortie de l'hiver austral, souligne M. Vercambre.
Sur le plan commercial, l'Algérie a acheté 200.000 tonnes de blé, probablement à la France, pour livraison en septembre.
Sur le marché français de gré à gré, les prix du blé perdaient un euro et ceux des autres céréales restaient stables.