Les céréales partagées entre inquiétudes sur la qualité et tensions en Ukraine

L'incertitude sur la qualité du contrat Euronext pourrait s'apaiser car les collecteurs Sénalia et Socomac (groupe Soufflet) ont finalement précisé les critères de livraison dans leurs silos de Rouen (points de livraison Euronext).

Les blés devront avoir un indice de Hagberg de 220 (qui mesure la qualité boulangère), mais avec une tolérance jusqu'à 170, ce qui devrait permettre d'accepter une partie de la récolte dégradée par les pluies.

Ce blé restera toutefois « difficilement exportable », estime Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.

En parallèle, « les pluies perturbent toujours les derniers chantiers de récolte du nord-ouest de la France avec également une dégradation qualitative constatée dans ces régions », constate le cabinet Agritel dans une note. Le phénomène s'étend maintenant à l'Allemagne et à la Pologne.

La situation en Ukraine, où les craintes d'une intervention russe s'accentuent au vu des combats autour de Donetsk, est surveillée de très près par les marchés, explique en substance Agritel.

Peu avant 13h (11h GMT) sur Euronext, la tonne de blé perdait 1,25 euro sur l'échéance de novembre à 177 euros et 1 euro sur celle de janvier à 179,25 euros. Le marché était très actif, avec près de 20.000 lots échangés.

Le maïs restait stable sur les échéances de novembre et de janvier, respectivement à 155,25 et 157,25 euros la tonne. Environ 230 lots avaient changé de main.

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