« Le marché reste dominé par une pression baissière dans la perspective de récoltes abondantes notamment en céréales fourragères », analyse le cabinet Agritel dans une note.
En maïs notamment, les rendements s'annoncent très bons dans l'hémisphère Nord, comme le confirme la tournée d'inspection des champs en cours aux Etats-Unis.
Par ailleurs, l'euro peinait à se reprendre ce jeudi face à un dollar qui restait porté par la diffusion de minutes de la Réserve fédérale américaine (Fed) signalant un possible relèvement anticipé des taux d'intérêt. Vers 1h40 Gmt (3h40 à Paris), il est tombé à 1,3242 dollar, son niveau le plus faible depuis le 10 septembre 2013.
Malgré une parité monétaire favorable, la France « a du mal à se placer à l'export car on est cher », souligne Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux et Associés. Les derniers achats internationaux ont d'ailleurs profité au blé américain, dont 100.000 tonnes ont été vendues à la Jordanie et le même volume à Taïwan.
Vers 12h20 sur Euronext (10h20 Gmt), la tonne de blé gagnait 25 centimes sur l'échéance de novembre à 171,50 euros, ainsi que sur celle de janvier, à 173,50 euros. Un peu plus de 1.500 lots avaient été échangés, soit un volume d'affaires très faible. Le maïs prenait également 25 centimes sur les échéances de novembre et de janvier, respectivement à 153 et 155,50 euros la tonne. 150 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, maïs et orge étaient stables. Le blé perdait un euro.
