Les céréales se replient dans le sillage de Chicago

Mardi dans les échanges électroniques précédant l'ouverture, les cours du blé et du maïs américains continuaient à évoluer dans le rouge face à des pluies jugées favorables pour les cultures outre-Altantique. S'agissant des conséquences de la météo pluvieuse en France, les semenciers français ont tenu à rassurer quant à la disponibilité des semences de céréales à paille pour les récoltes à venir. « La maîtrise des "process" combinée à l'augmentation des surfaces de production de semences de céréales à paille permettent, cette année encore, de sécuriser la mise en place des prochaines cultures », explique l'Union française des semenciers (Ufs) dans un communiqué.

Du côté de la demande, l'Égypte a passé un nouvel appel d'offres pour l'achat de blé à livrer fin septembre, rapportent plusieurs courtiers. « Les blés origine mer Noire demeurent les moins chers pour répondre aux appels d'offre internationaux », relève le cabinet Agritel dans une note.

Sur Euronext vers 12h45 (10h45 GMT), la tonne de blé perdait 50 centimes sur l'échéance de novembre, à 173 euros et 75 centimes sur celle de janvier, à 176,50 euros. Le marché restait calme avec moins de 4.000 lots échangés. Le maïs reculait quant à lui de 25 centimes à 151,75 euros la tonne sur l'échéance de novembre et 50 centimes sur celle de janvier à 154,75 euros. Moins de 400 lots avaient changé de main.

En France, sur le marché physique, le blé perdait un euro, l'orge restait stable tandis que le maïs évoluait en ordre dispersé. 

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