Lundi, l'euro restait pénalisé par des inquiétudes sur l'économie en zone euro face à un billet vert soutenu par un renforcement de la croissance américaine. Et il est même tombé à un nouveau plus bas en près de deux ans. « Le repli de l'euro continue d'être un élément de soutien pour les exportations européennes. Le blé est d'ailleurs maintenant le plus compétitif au monde avec cependant un marché qui pour le moment reste centré sur les qualités meunières à plus de 250 d'hagberg ou fourragères », commente le cabinet Agritel dans une note.
Sur le terrain, la récolte de maïs, qui s'annonce record, vient de commencer dans le sud-ouest de la France.
Du côté des achats, le Mexique a acquis 107.000 tonnes de maïs américain ; et les Émirats arabes unis ont acheté 120.000 tonnes de blé tendre, 40.000 tonnes de maïs et 30.000 tonnes d'orge fourragère, selon Agritel. Les origines ne sont toutefois pas précisées.
Sur Euronext vers 14h30 (12h30 GMT) le blé prenait un euro à 153 euros la tonne sur l'échéance de novembre et 1,50 euro sur celle de janvier, à 156 euros dans un marché d'environ 9.000 lots échangés.
Le maïs prenait deux euros sur l'échéance de novembre à 139,25 euros ainsi que sur celle de janvier, à 143,25 euros la tonne, dans un marché d'environ 1.000 lots.
En France, sur le marché physique, les cours du blé, de l'orge et du maïs progressaient de deux euros.