Publié quatre fois par an, le "Grain Stocks" attendu à 18h (16h Gmt) dresse un tableau exhaustif de toutes les productions de céréales et d'oléagineux aux Etats-Unis, par Etats, à la ferme ou dans les silos au 1er septembre.
Les dernières prévisions de récoltes depuis le début de l'été aux Etats-Unis, comme dans le reste du monde, ont toutes été révisées à la hausse.
Sur la scène internationale, le cabinet Agritel note « l'intérêt » en blé de la Turquie, de Taïwan et d'Oman alors que la baisse de l'euro continue de favoriser les origines européennes à l'export.
Par ailleurs la France accroît cette année ses capacités de production de semences de maïs : le développement du marché européen du maïs et les aléas climatiques chez les principaux pays producteurs européens en 2012 et 2013 ont conduit à un stock disponible très insuffisant, note l'association des producteurs.
La France, 1er acteur européen, étend ses surfaces dédiées à 93.000 ha (+ 18 %) et représente à elle seule 46 % du programme de multiplication de l'Union Européenne (elle devance nettement la Hongrie et la Roumanie).
Sur Euronext vers 14h30 (12h30 GMT) le blé gagnait 0,25 euro à 154 euros la tonne sur l'échéance de novembre et 1 euro sur celle de janvier, à 157,50 euros dans un marché actif de près de 20.000 lots échangés.
Après avoir enregistré une hausse de 2 euros en matinée, le maïs prenait 0,50 sur l'échéance de novembre à 139 euros et restait stable sur celle de janvier, à 143 euros la tonne, dans un marché d'environ 1.000 lots.
En France, en revanche, les fronts sont stables sur le marché physique, les cours du blé, de l'orge et du maïs restant inchangés.
