Cette fermeté avait déjà été constatée en fin de semaine dernière dans le sillage du marché américain.
La monnaie unique européenne, qui avait atteint son plus bas en deux ans vendredi, tentait de se reprendre face au dollar et cotait en fin de matinée 1,2541 dollar, contre 1,2514 vendredi soir à New York.
Aux Etats-Unis, une vague de mauvais temps, du gel sur le Dakota et des pluies sur la Corn Belt, perturbe les récoltes, apportant un peu de répit aux cours.
Le marché attend également le rapport mensuel de l'Usda (ministère de l'Agriculture) qui sera publié vendredi et devrait encore ajuster à la hausse les prévisions de récolte du maïs.
En France, la semaine pluvieuse annoncée devrait retarder également les récoltes de maïs. L'observatoire de FranceAgriMer Céré'Obs a publié vendredi son rapport hebdomadaire sur l'avancée et les conditions des cultures : il indiquait que la récolte était réalisée à 3 % en moyenne, avec 11 % en Champagne-Ardennes, 6 % dans les Pays de Loire, 5 % en Midi-Pyrénées et 4 % en Aquitaine, entre autres. La part de bons à très bons reste stable à 86 %.
« Avec la pluie, les agriculteurs ont intérêt à laisser les maïs aux champs le plus longtemps possible pour éviter les frais de séchage » après récolte, remarque Edward de Saint-Denis de la société Inter-Courtage.
