La monnaie unique européenne est repartie en baisse mardi matin face au billet vert, après la publication d'indicateurs économiques décevants.
« On rattrape également un peu de retard sur le marché américain », qui a terminé en hausse lundi sur fond d'inquiétudes sur le retard pris par les chantiers de récolte de maïs et de soja aux Etats-Unis, a expliqué à l'Afp Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.
L'Algérie, habituellement premier client de la France, a acheté 600.000 tonnes de blé, principalement en Europe du Nord, avec seulement une faible part de blé français, notent les analystes. « Malgré les quelque ventes sur l'Egypte, les blés français peinent à s'exporter », souligne le cabinet Agritel dans une note. « Les volumes sourcés France à destination de l'Algérie seront bien inférieurs cette année à ceux de l'an passé, qui s'étaient affichés à 5,7 millions de tonnes pour la campagne 2013/2014 », estime Agritel.
Sur Euronext vers 12h30 (10h30 Gmt), la tonne de blé gagnait 1,25 euro sur l'échéance de novembre à 158,75 euros ainsi que sur celle de janvier à 163,75 euros. Près de 7.000 lots avaient été échangés. Le maïs prenait 0,75 centimes sur l'échéance de novembre à 141,75 euros la tonne et 1,25 euro sur celle de janvier à 174,25 euros. Quelque 400 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, les prix de toutes les céréales étaient en hausse.