L'Egypte, premier importateur mondial de blé, a ainsi acheté 180.000 tonnes de cette céréale mardi, dont 60.000 tonnes à la France et les mêmes quantités à la Russie et à la Roumanie.
Le rebond du blé s'explique aussi par des « rachats de positions shorts détenues par les fonds », analyse le cabinet Agritel dans une note. « Ces derniers réduisent leur exposition face au marché dans un contexte où la volatilité est en nette hausse, tout compartiment d'actifs confondus », souligne-t-il.
Les retards pris par les semis de blé d'hiver aux Etats-Unis, ainsi que dans la récolte du maïs et du soja inquiètent aussi les investisseurs, complète le cabinet.
Sur Euronext peu avant 14h30 (12h30 gmt), la tonne de blé gagnait deux euros à 166 euros sur l'échéance de novembre et 1,75 euro sur celle de janvier à 168,50 euros. Le marché était très actif, avec plus de 25.000 lots échangés. Le maïs gagnait 75 centimes sur l'échéance de novembre à 143,25 euros la tonne, ainsi que sur celle de janvier à 148,75 euros la tonne. Près de 900 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, blé et orge gagnaient deux euros, le maïs un euro.