« Le soufflé semble retomber sur les marchés des céréales (...) La situation est certes sèche en Australie ou en Russie, néanmoins à ce stade les rendements ne paraissent pas irrémédiablement affectés », estime le cabinet Agritel dans une note. En maïs, la récolte progresse bien en France, avec près de 40 % des surfaces moissonnées, selon FranceAgriMer.
L'amélioration météo aux Etats-Unis devrait aussi permettre une avancée rapide des récoltes outre-Atlantique, ce qui pèsera probablement de nouveau sur les prix.
« La semaine dernière, les agriculteurs américains n'ont pas mis leur maïs sur le marché, soutenant les prix. Néanmoins, ils pourraient devoir le vendre bientôt, car ils ont besoin de liquidités pour financer leur activité », analyse Arnaud Saulais, de Starsupply Renewables.
En Ukraine, la récolte de céréales s'établit à 52 millions de tonnes, dont environ 16 millions de tonnes de blé, rapporte Damien Vercambre de la société Inter-Courtage.
Le Bangladesh a acheté 250.000 tonnes de blé ukrainien, tandis que l'Irak cherche aussi à acheter du blé.
Sur Euronext vers 12h40 (10h40 GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de novembre à 165 euros et 1,50 euro sur celle de janvier à 164,75 euros. Environ 23.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait deux euros sur l'échéance de novembre à 142,50 euros et 1,50 euro sur celle de janvier à 146,50 euros. 1.600 lots avaient changé de main.