Aux Etats-Unis, les prix sont également « soutenus temporairement » par une relative déception sur la qualité des semis de blé, explique Arnaud Saulais de Starsupply Renewables. Malgré l'abondance de la dernière récolte, les cours européens profitent également des achats de blé de plusieurs pays, « à l'image de l'Algérie, la Jordanie ou le Japon, limitant le potentiel de baisse », explique le cabinet Agritel dans une note. Le Bangladesh vient par exemple d'acheter 250.000 tonnes de blé ukrainien.
En maïs, les producteurs européens s'attendent à une récolte « record », souligne l'Association générale des producteurs de maïs (Agpm) dans une note, avec des « rendements au rendez-vous sur les principales zone de production », notamment en France, Italie, Roumanie et Hongrie. La France est en train de « faire affaire » avec l'Espagne, ajoute l'Agpm.
Outre-Atlantique, la récolte de maïs est toujours en retard, avec moins de la moitié des surfaces moissonnées. Sur Euronext vers 12h (11h Gmt), la tonne de blé gagnait 3,25 euros sur l'échéance de novembre à 168,25 euros et 3 euros sur celle de janvier à 170,25 euros. Environ 7.000 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait 1,50 euro sur l'échéance de novembre à 145,25 euros et 2 euros sur celle de janvier à 150,25 euros. Un millier de lots avaient changé de main.