Dans ce contexte, le risque s’accroît sur les cultures, d’autant que l’on entre dans des phases particulièrement critiques. Les réserves hydriques deviennent insuffisantes pour les sojas qui entament la mise en place des gousses, tandis que les maïs de première culture, déjà ébranlés par la canicule de décembre, sont en pleine phase de pollinisation.
Les marchés scrutent donc avec attention les mises à jour des modèles et des prévisions météo pour la zone avec en ligne de mire une vague pluvio-orageuse attendue entre jeudi et vendredi qui pourrait laisser un cumul de précipitations de l’ordre de 50-100 mm pour les zones les plus favorisées, de quoi détendre la situation. Toutefois, l’incertitude reste grande quand aux cumuls et aux zones concernées. Les régions qui ne bénéficieront pas de ces précipitations pourraient voir leurs rendements de maïs chuter considérablement sachant que le potentiel pourrait déjà être réduit de 30 % dans le sud des zones de production qui n’avait déjà pas profité des pluies de la fin décembre.