L'Égypte a renforcé son cahier des charges sur la qualité minimale des blés recherchés et a finalement préféré au blé européen, acheter mardi 180.000 tonnes à la Russie et 60.000 aux États-Unis, rapporte Agritel dans une note. Le fait que l'Egypte ait imposé un taux d'humidité très bas à « 13% maximum » a favorisé les blés d'origine russe et américaine, explique le cabinet. « Après les interrogations sur les teneurs en protéines, l'humidité devient également un critère important à prendre en compte. Les exportateurs restent néanmoins confiants pour le moment vers les autres destinations où le blé français trouve son débouché depuis plusieurs campagnes », poursuit le cabinet.
En maïs également, l'Espagne a acheté 110.000 tonnes de maïs américain, rapporte Agritel. « Les importations sur la péninsule ibérique demeurent élevées avec un marché largement abondé par les origines américaines et ukrainiennes », commente-t-il.
Sur Euronext, vers 12h40 (11h40 GMT), le blé perdait 50 centimes à 192,25 euros sur l'échéance de mars et 25 centimes sur celle de mai à 189,25 euros, dans un volume global d'environ 5.550 lots échangés (toutes échéances confondues). Le maïs reculait quant à lui de 25 centimes à 173 euros sur l'échéance de mars, dans un volume d'environ 900 lots échangés.
En France, sur le marché de gré à gré, les céréales étaient en baisse également.