Sur Euronext, vers 12h30 (11h30 GMT), la tonne de blé était stable à 198,75 euros sur l'échéance de mars, ainsi que sur celle de mai à 196,25 euros. Près de 9.000 lots avaient été échangés (toutes échéances confondues). Au même moment, le maïs perdait 25 centimes à 174 euros sur l'échéance de mars et restait stable à 179,75 euros sur celle de juin, dans un faible volume d'échanges d'environ 200 lots. Le marché reste globalement dans une « dynamique positive », grâce notamment à la légère baisse de l'euro face au dollar, estime le cabinet Agritel dans une note.
« Le blé bute sur le seuil des 200 euros/t sur Euronext mais n'en demeure pas moins soutenu par une bonne activité export avec 756.000 tonnes de certificats octroyés la semaine passée par Bruxelles », explique Agritel.
En maïs, la crise en Ukraine, l'un des principaux exportateurs mondiaux, pourrait venir soutenir les cours. Les bateaux continuent certes à être chargés, affirme Agritel qui dispose d'un bureau à Kiev, mais « les nouvelles affaires sont quasi inexistantes avec des traders cloîtrés à domicile par sécurité ». De plus, les banques se montrent « frileuses pour monter de nouveaux financements à l'export » et les agriculteurs évitent pour l'instant de vendre leur production « face à la dévaluation continue » de la monnaie locale. « On surveille (l'Ukraine) de très près. Si le gouvernement saute, cela risque de devenir problématique », reconnaît Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés.
Aux Etats-Unis, les cours du maïs ont aussi bénéficié des prévisions du ministère américain de l'Agriculture (USDA), qui table sur une surface de culture en baisse en 2014 (37,23 millions d'hectares, en baisse de 1,38 million par rapport à 2013).
Sur le plan commercial, la Tunisie a lancé un appel d'offres pour 67.000 tonnes de blé meunier (pour le pain) et de 59.000 tonnes de blé dur (semoule et pâtes), tandis que l'Algérie souhaite acheter 50.000 tonnes d'orge fourragère, selon la société Inter-courtages.
En France, sur le marché de gré à gré, les prix des céréales restaient inchangés.