Le secrétaire général du Copa-Cogeca, Pekka Pesonen, a déclaré : « Nous avons tout fait pour qu'un accord positif soit rapidement conclu l'été dernier. Après trois ans de pourparlers, l'accord obtenu l'année dernière par les ministres européens, les eurodéputés et la Commission est satisfaisant. Les agriculteurs européens ont à cœur de faire fonctionner la nouvelle Pac, de produire des denrées alimentaires de manière durable sans menacer notre capacité de production. Ils sont prêts à faire de leur mieux avec les mesures de verdissement, en fonction des opportunités dont ils disposeront, des conditions spécifiques auxquelles ils sont confrontés et de leur environnement. Nous avons besoin de décisions appropriées sur la mise en œuvre de la réforme afin qu'elle puisse être opérationnelle au 1er janvier 2015 ».
Il a ajouté : « Cependant, la Commission, dans les actes délégués, va au-delà du paquet de compromis adopté l'été dernier. Nous nous inquiétons notamment de la mise en œuvre des zones d'intérêt écologique dans le cadre de la réforme. En raison de règles contraignantes concernant les cultures fixant l'azote et de limites strictes pour les méthodes de culture sur les zones d'intérêt écologique, les agriculteurs seront contraints de retirer des terres de la production. Cela irait à l'encontre des conclusions des chefs d'Etat et de gouvernement qui indiquaient que le verdissement ne devait pas être synonyme de retrait de terres de la production. L'UE menace sa propre sécurité alimentaire en amputant sa capacité de production alimentaire ».
