Qu’il s’agisse de rouille jaune, de piétin-verse ou de septoriose, la saison démarre avec un risque maladies très élevé. Pascal Delot, ingénieur technique et filière chez Basf pour la région Nord, précise que « les conditions climatiques des semaines à venir seront décisives dans l’évolution de la pression des champignons ». Dans le Nord et en Picardie, il témoigne de céréales très en avance, « de 10 à 15 jours sur une année normale, et près d’un mois par rapport à l’an dernier concernant les blés ». Globalement orges et blés présentent cependant un beau potentiel à ce jour.
Gilles Le Fur, dans le Sud-Est, évoque lui « des céréales bien avancées, des excès d’eau mais aussi des secteurs très secs, un enracinement des plantes à ce jour limité, un potentiel de maladies très élevé… L’année 2014 démarre avec beaucoup d’interrogations quant à la capacité des cultures à faire face à ces conditions difficiles ».
Bien surveiller l’évolution des maladies
Vincent Guillard en Pays-de-Loire et Poitou-Charentes, observe « des céréales très belles pour certaines, qui ont beaucoup plus souffert pour d’autres ». Par ailleurs, les modèles annoncent une pression maladies très élevée. « Sur le terrain, les risques semblent plus modérés, en tous cas pour le moment. »
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