Au niveau de l’hémisphère nord, seule l’Inde bénéficie de larges réserves hydriques en raison de pluies inhabituellement abondantes cette année. En Europe, les températures inhabituellement élevées ces dernières semaines ont permis un développement précoce des cultures qui accentue leur sensibilité au risque de stress hydrique. Concernant les cultures de printemps, l’accentuation du déficit hydrique ces dernières semaines perturbe les levées, ce qui pourrait avoir un impact final sur les potentiels de production.
Quoi qu’il en soit, le plus tôt sera le mieux pour un retour de précipitations favorables aux cultures. Un délai significatif avant le retour de conditions plus humides impactera en premier lieu des potentiels des cultures de printemps dans la mesure où l’humidité de surfaces est déterminante dans le processus d’implantation des cultures. Les cultures d’hiver bénéficient encore d’une certaine marge de manœuvre mais les opérateurs seront de plus en plus attentifs à ces éléments.