L'euro a atteint ses plus bas niveaux depuis douze ans face au billet vert. Vers 7h Gmt (8h à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,0695 dollar, contre 1,0698 dollar mardi vers 21h Gmt.
Le marché européen profite aussi du dynamisme des cours du blé à la Bourse de Chicago, où « quelques inquiétudes sur l'humidité des sols américains soutiennent les prix malgré un rapport de l'Usda neutre », analyse Arnaud Saulais de Starsupply Renewables.
Le rapport mensuel du ministère américain de l'Agriculture (Usda), publié mardi, a laissé pratiquement inchangées les prévisions de production mondiale de blé, mais a révisé légèrement à la baisse celle de maïs, en raison de craintes liées à la sécheresse en Afrique du Sud. Au final, l'offre mondiale de céréales reste toujours très abondante.
Sur Euronext peu avant 12h30 (11h30 GMT), la tonne de blé gagnait 2,25 euros sur l'échéance de mai à 188,25 euros et deux euros sur celle de septembre à 186,75 euros. Un peu plus de 7.000 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait 3,25 euros sur l'échéance de juin à 165,25 euros et 2,75 euros sur celle d'août à 169,50 euros. 1.500 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, blé et orges gagnaient deux euros. Le maïs en prenait trois.
