Malgré un léger rebond lundi, la faiblesse de l'euro face au dollar favorise les exportations européennes de céréales, notamment françaises et allemandes, explique en substance le cabinet Agritel dans une note. Les exportations de maïs bénéficient aussi de ce phénomène, alors que la France est normalement importatrice nette de maïs, explique Agritel.
Par ailleurs l'Egypte, premier importateur mondial de blé, a annoncé ce week-end un investissement de 2 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros) pour la construction d'une plateforme logistique destinée aux céréales et autres denrées alimentaires à Damietta, à l'est de la côte égyptienne. Ce pôle de 3,3 km³ devrait permettre le passage d'environ 65 millions de tonnes de grains et de denrées alimentaires de base chaque année. Des silos de stockage, des quais capables de recevoir de grands cargos ainsi que cinq zones industrielles (pour la fabrication de farine, pâtes, huiles et sucre) seront construits.
Sur Euronext vers 15h15 (14h15 Gmt), la tonne de blé gagnait 50 centimes sur l'échéance de mai à 190,75 euros et restait stable sur celle de septembre à 188,50 euros. 17.000 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait 75 centimes sur l'échéance de juin à 165 euros et 1,25 euro sur celle d'août à 168,75 euros. Environ 500 lots avaient changé de mains. Sur le marché physique français, blé, orge et maïs étaient stables.