Léa, éleveuse en Pays-de-la-Loire : le début d'une passion

Léa Lucas
 

Léa Lucas, éleveuse au Gaec des 3 pierres
Léa Lucas, éleveuse au Gaec des 3 pierres. (©Léa Lucas)

« Je m'appelle Léa Lucas et j'ai 21 ans. Agricultrice depuis un an en Loire-Atlantique, j'ai choisi ce métier par passion. Depuis toute petite, il me fascine. Je veux tout simplement vivre de mon travail en l'alliant avec ma passion : l'élevage

Après une troisième par alternance et un Bac professionnel Cgea, j'ai réalisé une année de CS Lait aux Trinottières dans le Maine-et-Loire. Pendant les grandes vacances, je travaillais au service de remplacement. C'est le 1er avril 2014 (non ce n'est pas une blague !), à l'âge de 20 ans, que je me suis installée. Nous sommes quatre associés : mes parents, mon compagnon Denis Bédier et moi-même. Avec Denis, nous nous sommes rencontrés durant nos études et nous avons passé notre Bac et notre CS ensemble. Nous nous sommes ensuite installés le même jour et sur la même exploitation. Magique...

Nous cultivons 250 hectares, 60 ha de maïs ensilage, 45 ha de marais, 38 ha de blé et le reste en herbe que nous fauchons et faisons pâturer. Coté animaux, nous en élevons 280 au total dont 25 bœufs par an sur les marais. Actuellement, nous possédons 105 vaches laitières qui produisent 8.600 litres par lactation et nous souhaitons passer à un effectif de 130. Pour les génisses, nous essayons d'avoir des vêlages à 26 mois.

Des moments de convivialité

Notre exploitation participe à des concours. Par passion et aussi pour la reconnaissance. Nous souhaitons en effet faire connaître notre élevage. Les concours, ce sont des moments de convivialité qui rassemblent des éleveurs passionnés. Même si la concurrence est rude, il y a un vrai esprit de partage. C'est l'occasion d'aborder différents sujets avec les éleveurs que nous rencontrons et de découvrir des systèmes différents.

Sur l'exploitation, nous pratiquons la transplantation embryonnaire. Mes parents ont d'abord eu des vaches  prim'holsteins puis, en 1997, ils ont acheté cinq vaches montbéliardes dans l'est de la France. Ils ont commencé à en transplanter une ce qui a permis d'en avoir de plus en plus. 12 ans plus tard, nous étions en 100 % Montbéliarde. Les premières génisses sont rentrées au centre de transplantation, il y a deux ans. Actuellement, une de nos génisses se trouve au centre de Sucé-sur-Erdre et a été transplantée deux fois.

Je suis très attachée à la Montbéliarde même si c'est une race caractérielle. Nous l'apprécions pour sa qualité du lait mais aussi pour sa valeur bouchère et ses taux. Nous arrivons à mener facilement cette race, au pâturage par exemple, les vaches mangent tout. »

Si vous aimez l'élevage : Web-agri, le quotidien de l'éleveur.

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