« L'impact de l'évolution de la parité de change est essentiel à surveiller » en ce moment pour les pays exportateurs de céréales, dont les stocks sont encore élevés alors que les pays importateurs ont déjà fait une grande partie de leurs achats, remarque le cabinet Agritel dans une note.
Par ailleurs, les opérateurs surveillent la prochaine décision de la Russie sur les restrictions à l'exportation de blé mises en place en début d'année. « Les autorités russes vont se réunir pour rediscuter de la taxe à l'exportation », et d'une éventuelle prolongation au-delà du 1er juillet, explique Damien Vercambre d'Inter-Courtage.
En maïs, « la concurrence continue entre les origines françaises et ukrainiennes, même si avec la nouvelle baisse de l'euro face au dollar, la compétitivité semble tourner à l'avantage du maïs français », analyse Agritel.
Sur Euronext vers 12h30 (10h30 Gmt), la tonne de blé gagnait 50 centimes sur l'échéance de mai à 187,25 euros et 75 centimes sur celle de septembre à 189 euros. Environ 7.000 lots avaient été échangés. Le maïs restait stable sur l'échéance de juin à 165 euros et gagnait 25 centimes sur celle d'août à 172,50 euros. 300 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, le blé gagnait un euro. Maïs et orges restaient stables.