Ainsi les semis de blé de printemps US sont réalisés à hauteur de 17 % contre 6 % en moyenne sur les dernières années. Dans le Dakota du Sud, les agriculteurs ont déjà semé 44 % de leur surface, soit plus de deux fois la surface semée habituellement à cette époque.
Cette avancée rapide contribue à mettre la pression sur les cours du blé à Minneapolis et Chicago. Cependant, ce temps sec pourrait devenir défavorable s’il perdurait. En effet, en cas de déficit hydrique trop important, les cultures pourraient être endommagées, ce qui mettrait les prix sous tension.
C’est dans ces régions qu’est produite la majeure partie du blé de printemps américain (Hrs) qui représente un peu plus d’un quart de la production. Il s'agit également de la plus grande région de production canadienne.