En outre, « les moissons d'orge sont bien avancées, avec des rendements supérieurs aux attentes », ce qui « rassure » le marché sur l'abondance de la récolte, a expliqué à l'Afp Edward de Saint-Denis de la société Plantureux et Associés. Mais les cours pourraient bientôt repartir à la hausse, au vu de la vague de chaleur prévue pour les prochains jours, dont risquent de souffrir les blés sur le point d'être moissonnés, prévient-il. S'il est encore « trop tôt » pour connaître l'impact du manque d'eau sur le blé, la qualité de la récolte risque d'être hétérogène, « en fonction des régions et de la qualité des sols », analyse le cabinet Agritel dans une note.
Sur Euronext vers 12h30 (10h30 Gmt), la tonne de blé perdait deux euros sur l'échéance de septembre à 182,25 euros, ainsi que sur celle de décembre à 184,25 euros. Près de 6.000 lots avaient été échangés. Le maïs perdait un euro sur l'échéance d'août à 166 euros et 1,25 euro sur celle de novembre à 166,50 euros. 500 lots environ avaient changé de main.