FranceAgriMer a confirmé une récolte de blé tendre record à 40,7 millions de tonnes et surtout un stock de report de 5 millions de tonnes hérité des campagnes précédentes. « Il faudra dans ce contexte que notre activité à l'export soit conséquente, ce qui n'est pas le cas en ce début de campagne », où la concurrence de la mer Noire est particulièrement forte, note le cabinet Agritel.
En outre « la consommation chez les fabricants d'aliments pour le bétail est revue en nette progression par rapport à l'an passé, conséquence de la compétitivité du blé par rapport au maïs dans cette filière ».
En maïs, la production est estimée à 13,26 millions de tonnes contre 17,95 millions l'an passé, conséquence du déficit hydrique de l'été qui a entravé les cultures non irriguées dans la majorité des régions. Le stock de report de ce fait est revu en baisse à 2,576 millions de tonnes contre 2,96 millions l'an passé, ce qui n'empêche pas le maïs de céder aussi du terrain.
Généralement comme aux Etats-Unis, le marché reste prudent dans l'attente de la publication, vendredi (à 18h, 16h Gmt), du rapport américain sur l'offre et la demande mondiales.
A la mi-journée (12h30, 10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé cédait 50 centimes sur l'échéance à 147,50 euros pour l'échéance de septembre. Elle perdait également 75 centimes sur celle de décembre, mais cotait encore 168,75 euros, avec 6.000 lots échangés.
Le maïs cédait 1,50 euro sur l'échéance de novembre, à 163,50 euros et 1 euro sur celle de janvier, à 169,75 euros, mais avec des échanges pratiquement inexistants (moins de 100 lots négociés).