« Ces dernières semaines, la demande internationale est restée solide, et hier l'Arabie saoudite a confirmé un achat de 760.000 tonnes de blé, probablement européen », analyse Arnaud Saulais de Starsupply Commodity Brokers. Le cabinet Agritel relève également la décision du Maroc de réduire de 50 % ses taxes sur l'importation de céréales à partir du 1er novembre, ce qui devrait favoriser une augmentation des achats à l'étranger. « La politique du Maroc est de privilégier ses origines nationales sur la période récolte et de lever progressivement ses barrières protectionnistes à l'import selon ses besoins », explique Agritel.
En France, les nouvelles estimations de production publiées lundi par le ministère de l'agriculture n'ont « pas eu d'impact sur le marché, les opérateurs ayant largement anticipé ces chiffres », estime le cabinet Offre et Demande Agricole. La récolte de maïs française devrait être en baisse d'un tiers par rapport à 2014 à cause de la sécheresse estivale, tandis que celle de blé a de nouveau été revue en hausse à un niveau record de 41 millions de tonnes (+ 9 % par rapport à l'an dernier).
Sur Euronext vers 11 h 50 (9 h 50 GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de décembre à 179 euros et 50 centimes sur celle de mars à 186,25 euros. Le marché était peu actif avec moins de 3.000 lots échangés.
Le maïs perdait 75 centimes sur l'échéance de novembre à 175 euros, ainsi que sur celle de janvier à 173,50 euros. 250 lots avaient changé de main.