« Les opérateurs attendent la réunion de la BCE dans l'espoir de la voir soit baisser une nouvelle fois ses taux, soit rajouter encore des liquidités dans le marché », indique le cabinet Agritel dans une note.
Sur les marchés internationaux, le ministère américain de l'agriculture a publié lundi soir des statistiques d'exportations « encore une fois décevantes » en blé et en maïs, relève Damien Vercambre d'Inter-Courtage. Les Etats-Unis ont toutefois vendu 61.000 tonnes de blé à la Corée du Sud, alors que la Jordanie a lancé un appel d'offres pour 100.000 tonnes de blé dur et 100.000 tonnes d'orge.
En Australie, le ministère de l'agriculture a révisé à la baisse sa prévision de récolte de blé en raison d'une sécheresse persistante.
Au Kazakhstan, en revanche, les récoltes de céréales se sont achevées sur un bilan « nettement en hausse » par rapport à l'année dernière, tandis que la Russie s'attend à « une forte hausse en blé » grâce à l'accroissement des surfaces cultivées, rapporte Damien Vercambre.
Sur Euronext vers 15 h (13 h GMT), la tonne de blé gagnait 25 centimes sur l'échéance de décembre à 175,25 euros et 75 centimes sur celle de mars à 181,50 euros. Plus de 13.000 lots avaient été échangés.
Le maïs s'appréciait de 1,25 euro sur l'échéance de novembre à 159,75 euros et de 1 euro sur celle de janvier à 168 euros. Quelque 1.400 lots avaient changé de main.