« Le secteur des matières premières renoue avec les doutes et la baisse. En tête le pétrole qui accuse près de 5 % de repli depuis une semaine », analyse le cabinet Agritel dans une note. Le blé souffre aussi de l'abondance de l'offre après de bonnes récoltes, même si quelques inquiétudes climatiques empêchent les prix de trop baisser, avec notamment un temps très sec en Pologne, dans les Etats baltes, en Russie et en Ukraine, explique Agritel.
Le ministère américain de l'agriculture a revu à la baisse ses prévisions de production pour l'Australie, à 24 millions de tonnes, « du fait des conditions extrêmement sèches qui frappent le pays depuis maintenant plus d'un mois », après avoir « surpris les opérateurs » au début du mois par des prévisions très optimistes, souligne par ailleurs Damien Vercambre d'Inter-Courtage.
Sur le plan commercial, le gouvernement syrien a acheté 200.000 tonnes de blé panifiable, « qui serait d'origine russe », soit le tiers de ses besoins annuels, rapporte le courtier.
Sur Euronext vers 12 h (11 h GMT), la tonne de blé perdait 1,75 euro sur l'échéance de décembre à 177,75 euros, ainsi que sur celle de mars à 184,25 euros. 6.500 lots environ avaient été échangés.
Le maïs perdait 25 centimes sur l'échéance de novembre à 164,50 euros et un euro sur celle de janvier à 168,50 euros. 800 lots avaient changé de main.