Les investisseurs restent attentifs aux conditions climatiques dans les différentes régions productrices du globe, notamment en Australie, où des pluies sont annoncées pour cette semaine. « Après un épisode de sécheresse qui a réduit le potentiel de production, ce sont les craintes de débats qualitatifs qui font surface », car les pluies pourraient dégrader la qualité du blé australien alors que la récolte débute, explique le cabinet Agritel dans une note.
Les opérateurs surveillent aussi les Etats-Unis et l'Ukraine, où le temps sec continue de poser problème malgré quelques précipitations ces derniers jours.
Même chose en Russie, où « les semis des cultures d'hiver sont au ralenti, du fait des conditions particulièrement sèches depuis quelques semaines », souligne Damien Vercambre d'Inter-Courtage.
Sur Euronext vers 12 h 30 (11 h 30 Gmt), la tonne de blé perdait 25 centimes sur l'échéance de décembre à 180,50 euros et 50 centimes sur celle de mars à 185,75 euros. A peine 3.000 lots avaient été échangés, soit un faible volume.
Le maïs perdait 1,75 euro sur l'échéance de novembre à 163,25 euros et 50 centimes sur celle de janvier à 170,50 euros. Moins de 500 lots avaient été échangés.
