Le début officiel des travaux dans les champs est le 15 septembre au Brésil. Or, la semaine dernière, les producteurs du pays ont enfin pu accélérer les semis de soja alors qu’ils étaient jusque-là retardés par le déficit hydrique dans les principales régions de production. Dans les jours à venir, les prévisions météorologiques indiquent que les pluies devraient continuer à être irrégulières.
Au Mato Grosso, premier état producteur avec 30 % des volumes de soja, les surfaces semées ont doublé la semaine dernière pour approcher les 40 % du total prévisionnel contre 66 % l’an passé à la même date.
Dans l’état du Paraná qui est le second plus important, deux tiers des surfaces seraient emblavées. Le retard dans les semis n’est pas problématique pour le potentiel de rendement du soja mais doit quand même être surveillé car il retarde la date de récolte. Or les moissons tardives limitent la possibilité d’implanter une seconde culture de maïs comme c’est fréquemment le cas dans le pays, ce qui pourrait potentiellement réduire la taille de la récolte.