Jeudi, l'établissement public FranceAgriMer a encore revu en hausse la production française de blé, à 41 millions de tonnes. Les exportations vers l'Union européenne sont elles revues en légère baisse, ce qui aboutit à un « renforcement des volumes de stocks », à 5,1 millions de tonnes, soit un niveau quasi sans précédent, souligne le cabinet Agritel.
En parallèle, « les cours du maïs et des orges s'ajustent par rapport aux cours du blé », donc à la baisse, « afin de rester attractifs notamment dans l'alimentation animale », ajoute Agritel.
Par ailleurs, « l'Iran a annoncé hier que les importations de blé avaient cessé du fait d'une production nationale élevée », ce qui risque d'accroître encore les difficultés des pays européens à écouler leur production, relate Damien Vercambre d'Inter-courtage. « L'Iran, qui était en grande partie autosuffisant en blé il y a une dizaine d'années, a émergé ces dernières années comme grand importateur mondial », souligne-t-il.
Sur Euronext vers 12 h 45 (11 h 45 GMT), la tonne de blé perdait 25 centimes sur l'échéance de décembre à 179 euros et 50 centimes sur celle de mars à 185,25 euros. 8.000 lots avaient été échangés. Le maïs perdait 75 centimes sur l'échéance de janvier à 166,25 euros et 50 centimes sur celle de mars à 171,75 euros. 400 lots avaient été échangés.
