« La parité euro/dollar est la seule explication à cette hausse, car autrement rien ne bouge, notamment sur l'export » de blé, qui continue de stagner au départ de l'Union européenne, a expliqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. En France, les trois silos portuaires de livraison physique du blé coté sur Euronext sont fermés faute d'exportations suffisantes pour écouler le blé déjà en stock.
Malgré une petite tentative de remontée face au dollar, l'euro restait mercredi à ses plus bas niveaux depuis sept mois, les cambistes restant focalisés sur les politiques monétaires divergentes entre l'Europe et les États-Unis.
« D'un point de vue climatique, les conditions s'améliorent globalement, que ce soit en Australie avec le retour d'un temps sec aux Etats Unis et sur le bassin mer Noire avec des pluies bienvenues », souligne le cabinet Agritel dans une note. Les inquiétudes météo soutenaient les prix du blé depuis plusieurs jours.
Sur Euronext vers 14 h 30 (13 h 30 GMT), la tonne de blé gagnait 1,75 euro sur l'échéance de décembre à 176,75 euros et 1 euro sur celle de mars à 184,25 euros. Près de 13.000 lots avaient été échangés.
Le maïs gagnait 1 euro sur l'échéance de janvier à 168,50 euros, et 75 centimes sur l'échéance de mars à 173,75 euros. 370 lots environ avaient changé de main.