La remontée de l'euro en fin de semaine dernière après l'annonce des nouvelles mesures monétaires de la Banque centrale européenne (BCE) a pesé sur les prix des céréales européennes, devenues moins attractives sur le marché mondial.
Sur le terrain, les surfaces consacrées au blé s'annoncent en hausse pour 2016 en France, selon les prévisions publiées vendredi par le service statistique du ministère de l'agriculture. La sole de blé tendre progresserait de 1,5 % à 5,2 millions d'hectares. La culture du blé dur, qui souffre d'un problème de sous-production, augmenterait de 12 %, quand celle d'orge augmenterait de 1,5 %.
L'état des cultures en France est pour l'instant noté « bon à très bon » pour 98 % des surfaces de blé, mais « les températures très douces actuelles suscitent toujours pas mal d'interrogations chez les agronomes », souligne le cabinet Agritel dans une note.
Sur Euronext vers 12 h (11 h GMT), la tonne de blé était stable sur l'échéance de décembre à 173 euros, mais gagnait 1,25 euro sur l'échéance de mars à 180 euros. 5.000 lots avaient été échangés.
Le maïs gagnait 75 centimes sur l'échéance de janvier à 166 euros et 25 centimes sur celle de mars à 170,50 euros. Moins de 350 lots avaient été échangés.
