« Les marchés continuent d'afficher leur déprime dans un contexte de chute des cours des matières premières à l'instar du pétrole », résume le cabinet Agritel dans une note.
En parallèle, la mesure prise par Buenos Aires lundi « va rendre plus compétitifs les produits argentins sur la scène internationale » et aiguiser la concurrence avec les autres pays producteurs qui peinent déjà à écouler leur abondante production de céréales, ajoute le cabinet.
L'Algérie, 1er client de la France, aurait d'ailleurs déjà commandé plusieurs cargaisons de blé argentin, rapportent des analystes.
En Jordanie, « l'Etat n'arrive toujours pas à mener à bien ses appels d'offres de blé et cela pose problème. Une société privée a par conséquent lancé un appel d'offres et acheté 25.000 tonnes de blé meunier », selon Damien Vercambre d'Inter-Courtage. Plusieurs appels d'offres publics jordaniens ont été annulés ces dernières semaines, faute de trouver une qualité qui convienne au cahier des charges.
Sur Euronext vers 17 h 15 (16 h 15 GMT), la tonne de blé était stable à 175,50 euros sur l'échéance de mars et 180,25 euros sur celle de mai. Près de 20.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 3,25 euros sur l'échéance de janvier à 160,25 euros et 2,50 euros sur celle de mars à 166 euros. Près de 5.000 lots avaient été échangés.