A 13 h (12 h GMT), la tonne de blé est stable à 164 euros pour les livraisons de mars et 168,75 pour celles de mai dans un marché actif de près de 10.000 lots échangés. Le maïs, à 154 euros la tonne pour l'échéance de mars est inchangé et en léger repli de 25 centimes pour celle de juin, à 161,75 euros. Le marché est atone avec 350 lots échangés.
Outre le contexte macro-économique, également plombé par les craintes de récession au Brésil et en Chine notamment, et par l'effondrement des prix du pétrole, le marché européen est tiré vers le bas par la surabondance de l'offre et la forte concurrence notamment de l'Argentine.
Ainsi Damien Vercambre, de la société Inter Courtage, note que l'Egypte revient aux achats en blé pour la période 20 février - 1er mars, mais rappelle que lors du dernier appel d'offres, le 23 décembre, « ce sont deux bateaux argentins qui avaient été achetés ».
Si le maïs s'est maintenu mercredi à Chicago dans un marasme généralisé c'est parce que les pluies abondantes ont gêné les semis de soja au Brésil et que les récoltes très lentes risquent de pénaliser les surfaces estime Offre et demande agricole (DA). Et parce qu'un coup de chaleur en Argentine risque d'avoir touché les maïs en floraison.