« Les marchés affichaient une relative bonne tenue hier sur les commodities, soutenus par le rebond des marchés financiers », explique le cabinet Agritel dans une note. Mais « les bilans demeurent lourds à ce jour », ce qui pèse sur les prix, « malgré une activité à l'export très honorable », estime Agritel.
Par ailleurs, « un bras de fer semble engagé » entre les grands exportateurs de blé et l'Egypte, premier importateur mondial, observe le cabinet Offre et Demande Agricole (ODA).
Les relations commerciales sont tendues depuis le début de l'année, en raison des velléités de l'Egypte de durcir son cahier des charges sanitaires sur le blé, refusant notamment un cargo de blé français. Le Caire est finalement revenu sur sa décision mais l'épisode a rendu les exportateurs prudents. « Ce week-end, l'Egypte a lancé un nouvel appel d'offres. Cette fois-ci, la Roumanie n'a pas fait d'offre et Russie comme France ont appliqué des primes de risques à leurs tarifs », relate ODA. L'appel d'offres a finalement été annulé.
Sur Euronext vers 15 h 15 (14 h 15 GMT), la tonne de blé perdait 1 euro sur l'échéance de mars à 154,50 euros et 50 centimes sur celle de mai à 161,50 euros. 27.000 lots avaient été échangés. Le maïs était stable sur l'échéance de mars à 149,50 euros et gagnait 25 centimes sur celle de juin à 157,75 euros. Près de 2.000 lots avaient changé de main.