« Les cours du pétrole remontent après être tombés au plus bas et les Bourses suivent », a mis en avant Jason Britt, de Central States Commodities. « Cela enlève un poids à l'ensemble des matières premières. »
Les cours de l'or noir, qui influent souvent sur les autres produits, bondissaient mercredi après des déclarations jugées encourageantes de l'Iran, qui s'est dit ouvert à des mesures de stabilisation d'un marché pétrolier plombé par la surabondance. Ces développements profitent aux marchés agricoles sur lesquels « il est un peu difficile de déterminer des éléments spécifiquement à l'œuvre », comme l'a reconnu Jason Britt.
Parmi les rares actualités de ce type, le marché du soja est ralenti par un rapport « défavorable » sur la trituration de l'oléagineux, témoin de la demande, selon la maison de courtage Allendale, qui a précisé que ce chiffre s'était inscrit nettement sous les attentes pour le mois dernier. Toutefois, dans l'ensemble, « il règne en ce moment une ambiance optimiste », a-t-elle reconnu. « Elle ne vient pas d'un élément particulier », a-t-elle conclu, évoquant une situation « mitigée » pour les produits agricoles, notamment une météo toujours favorable en Amérique du Sud, où le Brésil et l'Argentine sont de gros producteurs de maïs et de soja.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a fini la séance à 3,6725 dollars, contre 3,6300 dollars à la clôture précédente. Le boisseau de blé pour mars, également le plus actif, valait 4,6850 dollars contre 4,6425 dollars précédemment. Le boisseau de soja pour la même échéance, là encore le plus échangé, coûtait 8,8250 dollars contre 8,7975 dollars auparavant.
